Luc, Géraldine et Frimousse au Maroc avril 2012-2013-2014

Vendredi 17 mai 2013

Nous avons réussi à refaire la piste des Bédouins en sens inverse, j’étais si terrifiée quand Luc lançait ses 6 tonnes à l’assaut des côtes de sable  mou que je n’ai pas pu faire de photos !

Ensuite, nous avons repris notre longue route à 2 bandes  goudronnée au milieu de nulle part pour 256 Km, d’où  surgit régulièrement comme par magie quelques chameaux et quelques contrôles de vitesse à la jumelle (Récupération de nos amis Français ; merci à eux !)

Toujours suivi par une halte police avec vérification de papiers, ceci pour notre sécurité qu’ils ont dit, mais cela nous a quand même couté une Chimay et une grande canette de Jupiler !!! Un vendredi s’il vous plait ???

Nous arrivons à Boujdour, ville perdue au milieu du désert, au point qu’on se demande ce qu’elle fait là ?

On trouve le camping et on s’installe en se disant qu’on  va se poser un jour pour se reposer et pour « visiter !»

Nous sommes encore les seuls clients ! Mais où sont passés nos amis  « Français », qui nous tenaient compagnie dans le nord du Maroc ????

Après une soirée et une nuit « calme », nous décidons de faire un tour en scooter, Luc descend la Harlay, je prépare les fiches de police au cas où ? Luc pensait qu’ils ne nous nous arrêteraient pas en scooter.

Eh bien non, un policier, à l’entrée du port, nous a pris nos fiches pour notre sécurité ensuite nous avons pris une piste le long d la falaise pour échapper au contrôle suivant et pour mieux voir le décor qui s’offrait à nous sans contrepartie !

Nous avons rencontré un pêcheur au bas d’une falaise, qui  à chaque lancé remontait un poisson ! Une vraie pêche miraculeuse !

Paysage grandiose, qui nous rappelle notre amis Didier ! Si loin de nous dans sa Guadeloupe ! Ou serait ’il resté ?

Sur la route près de la police ou sur la piste ? Une chose évidente, il ne
nous aurait pas accompagnés au bord des falaises, son vertige aurait eu raison
de lui et l’aurait privé de ce spectacle !

C’est vrai qu’un vent violant nous poussait vers le large au point que j’ai remis frimousse dans son panier car, vu la profondeur, une chute aurait eu des conséquences dramatiques !

De retour à la casa, on ne se laisse pas abattre par notre solitude, on se casse la croute à la belge ! Un peu de ménage et je mets mon bloc à jour !

Demain, nous reprenons la route pour Dakhla (312 Km), point final ou l’on va se poser un jour ou deux avant  d’entamer une lente remontée vers le nord et sa civilisation !

A bientôt

Frimousse, Luc et Gérald